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lundi 9 octobre 2023

Claire, Clara; Anduse, Anduze, Anduza

Claire d' Anduse.

Claire, Clara;  Anduse, Anduze, Anduza



En greu esmay et en greu pessamen

An mes mon cor, et en granda error,

Li lauzengier e 'lh fals devinador,
Abayssador de joy e de joven,
Quar vos, qu' ieu am mais que res qu' el mon sia,
An fait de me departir e lonhar,
Si qu' ieu no us puesc vezer ni remirar,
Don muer de dol, d' ira e de feunia.


Selh que m blasma vostr' amor, ni m defen
Non podon far en re mon cor mellor,
Ni 'l dous dezir qu' ieu ai de vos maior,
Ni l' enveya ni 'l dezir ni 'l talen;
E non es hom, tan mos enemicx sia,
S' il n' aug dir ben, que no 'l tenha en car;
E, si 'n ditz mal, mais no m pot dir ni far
Neguna re que a plazer me sia.


Ja no us donetz, belhs amics, espaven
Que ja ves vos aia cor trichador,
Ni qu' ie us camge per nul autr' amador,
Si m pregavon d' autras donas un cen;
Qu' amors, que m te per vos en sa bailia,
Vol que mon cor vos estuy e vos gar,
E farai o; e, s' ieu pogues emblar
Mon cors, tals l' a que jamais non l' auria.


Amicx, tan ai d' ira e de feunia
Quar no vos vey, que quant ieu cug chantar
Planh e sospir, per qu' ieu no puesc so far
A mas coblas qu' el cor complir volria.

//

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_d%27Anduza

Clara d'Anduze, est une trobairitz de langue occitane, sans doute issue de la famille des seigneurs d’Anduze, dans le Gard, est née aux environs de l'an 1200. Elle était aimée du troubadour Huc ou Uc de Saint-Circ, amour partagé.

Son existence n'est pas assurée, elle se base sur la razo d'Uc de Saint-Circ qui la mentionne et un poème qui lui est attribué publié dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France, ms. C, BnF fr. 856.

En greu esmai et en greu pessamen

an mes mon cor et en granda error

li lauzengier e.l fals devinador,

abaissador de joi e de joven;

quar vos qu'ieu am mais que res qu'el mon sia

an fait de me departir e lonhar,

si qu'ieu no.us puesc vezer ni remirar,

don muer de dol, d'ira e de feunia.


Cel que.m blasma vostr' amor ni.m defen

non pot en far en re mon cor meillor,

ni.l dous dezir qu'ieu ai de vos major

ni l'enveja ni.l dezir ni.l talen;

e non es om, tan mos enemics sia,

si.l n'aug dir ben, que non lo tenh' en car,

e, si 'n ditz mal, mais no.m pot dir ni far

neguna re que a plazer me sia.


Ja no.us donetz, bels amics, espaven

que ja ves vos aja cor trichador,

ni qu'ie.us camge per nul autr' amador

si.m pregavon d’autras donas un cen;

qu'amors que.m te per vos en sa bailia

vol que mon cor vos estui e vos gar,

e farai o; e s'ieu pogues emblar

mon cor, tals l'a que jamais non l'auria.

    

Amics, tan ai d'ira e de feunia

quar no vos vey, que quan ieu cug chantar,

planh e sospir, per qu'ieu non puesc so far

ab mas coblas que.l cors complir volria.


Traduction de Raoul Goût et André Berry:

« En grave émoi et grave inquiétude ils ont mis mon cœur et aussi en grande détresse les médisants et les espions menteurs qui rabaissent joie et jeunesse car pour vous que j'aime plus que tout au monde ils vous ont fait partir et vous éloigner de moi à tel point que si je ne puis vous voir ni vous regarder j'en meurs de douleur, de colère et de rancœur.

Ceux qui me blâment de mon amour pour vous ou veulent me l'interdire ne peuvent en rien rendre mon cœur meilleur ni faire croître encore mon doux désir de vous non plus que mon envie, mes désirs, mon attente et il n'y a pas un homme, fût il mon ennemi que je ne tienne en estime si je l'entends dire du bien de vous, mais s'il dit du mal, tout ce qu'il peut dire ou faire ne me sera jamais plaisir.

N'ayez pas de crainte, bel ami qu'envers vous je n'aie jamais le cœur trompeur ni ne vous délaisse pour quelque autre amoureux, même si cent dames m'en priaient, car mon amour pour vous me tient en sa possession, et veut que je vous consacre et vous garde mon cœur ainsi je ferai, et si je le pouvais être mon cœur, tel l'a qui jamais ne l'aurait.

Ami, j'éprouve tant de colère et de désespoir de ne pas vous voir que lorsque je pense chanter, je me plains et je soupire parce que je ne puis faire avec mes couplets ce que mon cœur voudrait accomplir. »

En grèu esmai a été repris par:

Aiga Linda, album Barrutladas, interprété par Hervé Robert (chant, chifonie) et René Huré (clarinette).

Duo Dedoceo, concert Le chemin de Regordane, interprété par Pascal Jaussaud (chant, vielle à roue) et Valère Kaletka (guitare électrique).

À Anduze, un buste dans le parc des Cordeliers, porte son nom.

Clara d'Anduze trobairitz Un spectacle du gargamelatheatre; texte:
Anne Clément; mise en scène: Michel Froelhy

https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33021783w.public

http://www.editions-alcide.com/livre-Petit_dictionnaire_des_%C3%A9crivains_du_Gard-328-1-1-0-1.html

https://archive.org/stream/posiesdeucdesa00ucde#page/n31/mode/2up

http://www.siefar.org/dictionnaire/fr/Clara_d%27Anduze/Fortun%C3%A9e_Briquet

https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.siefar.org%2Fdictionnaire%2Ffr%2FClara_d%2527Anduze%2FFortun%25C3%25A9e_Briquet



Lettre à Clara d'Anduze par Lionel Bourg.


Lecture faite par Lionel BOURG à Grigny ( Rhône)

Cette lettre de 1989 écrite par Lionel BOURG est actuellement épuisée chez son Editeur Jacques BREMOND

(Ce dernier nous a joyeusement promis de la rééditer en claquant sa main contre celle de Lionel BOURG à GRIGNY -Rhône - le week-end dernier – Dont Acte …).

Je vous l'offre en attendant et pour inaugurer ce nouvel album qui sera le réceptacle de toutes les lettres écrites ou à écrire à toute sorte de Femmes Pathétiques... La liste en est, vous en conviendrez, immémoriale...

J’accueillerais toute lettre personnelle ou éditée dans cet esprit particulier. Une sorte de remise en écoute de voix s’adressant aux femmes de manière recevable et sensible à leurs limbes silencieuses.

__________________________________________________


LA DECHIRURE

LETTRE A CLARA D'ANDUZE

Revenir sur ses pas. Marcher comme si rien n'avait été. Comme si cette morne journée de février ne contenait pas toutes celles vécues ici ou ailleurs, là où la brume frange de ses apparitions des pierres que tant de passants foulèrent. Je me suis arrêté un instant. Tout était gris. Le ciel, la garrigue, les strates même, accumulées pour je ne sais quelle ferveur, les rues soudain plus tristes, ce jardin où, me promenant, je contemplais le singulier visage d'une femme morte depuis des siècles, et dont, inexplicablement, je ne pouvais abandonner le regard immobile.

A quoi songez-vous, Clara ? Et quel amour vous ronge?

Vous demeurez en ces lieux, aussi improbable qu'aux temps où, folle peut-être, vous composiez des poèmes pour les dire en secret à celui que vous aimiez. Vous êtes là. Distante. Présente de toute cette distance qui tient en votre façon un peu hautaine de jauger le silence, cependant que vous semblez vouloir retenir le promeneur, mêlant à cette invite un refus péremptoire : déjà loin, si loin, vous savez sans doute que ne s'étreignent vraiment, après tant de leurres, que ceux qui délaissent à la poussière la peur de ne pas être aimés.

Si lointaine. Si proche pourtant. Et ce n'est pas facilement faire jouer les mots : vous découvrant une nouvelle fois, j'ai compris davantage en quelle inaccessible patrie résident celles que l’on désire de cet amour plus fort que les vaines raisons qui nous font exister.

J’ai marché. Il y avait le ciel, les nuages, le gris des calcaires, toute cette lumière vague des nuages où passe une tristesse qui ressemble à la seule forme admissible du bonheur. Voyez-vous, je n’éprouve jamais plus fortement le sentiment de vivre qu’en ces moments comme suspendus entre deux rives inconciliables. Il y faut cette brume. Ces pierres chiffrées. Ces traces dont il importe peu alors de connaître l’origine : elles sont là, métissant leurs langages, livrant leur impassibilité aux interrogations qui restent retenues. Elles disent une sorte de paix. Une manière de repos. Et si j’en relève les empreintes, collectionnant les figures énigmatiques, c’est sans doute parce qu’en ces gravures de rien, ces marques élémentaires, quelque chose n’en finit pas de me parler du monde qui, tangible, évident, n’en demeure pas moins dissimulé sous ses propres dehors, et barré, raturé par l’errance qui nous voue à rechercher une présence aussitôt dérobée.

Et je voudrais qu’il pleuve, maintenant, que le ciel fût pleinement gris, haché de ce bleu si sombre qu’il est à la nuit une espèce de supplique, avec, çà et là, ces trouées claires, ces passages miraculeux ouverts dans l’épaisseur des ombres et que des oiseaux seuls, souverainement seuls, toisent un instant avant de s’y engouffrer pour se jeter de l’autre côté du monde et des choses. Et la pluie tomberait. Longue. Interminable. Une pluie d’avril ou de septembre, une eau sous laquelle il me serait possible d’aller, hurlant des hymnes incongrus, des mots stupides, criant peut-être « je t’aime », ou « je me fiche de tout », ou « je vis », une pluie qui me ferait l’égal de cet arbre qui, d’avoir été mille fois dépouillé, d’abriter en son tronc, sous l’écorce, des insectes qui le ruinent, essaie de se tenir debout face à tout, face à cette détresse sans borne et cette inextricable beauté d’un ciel déchiré sur la terre.

Peut-être est-ce pour cela que je vous écris, Clara , pour cette déchirure. Pour ces regards que je ne puis croiser sans baisser les yeux, sans même savoir ce qui gît derrière eux, comme si, à l’extrémité de j’ignore quelle nuit, une neige tombait, dont je ne saurais retenir que d’infimes étoiles bientôt fondues entre mes doigts et pareilles à des larmes.

Puis à nouveau, le ciel. Les pierres nues. Et, devant moi, la lente, l’invincible crue de la lumière. Je vous ai longtemps contemplée. Me retournant une ultime fois, vous paraissiez sourire à l’inacceptable.

Derrière le parc, un chemin secret entre deux murs. Passage étroit, préludant à quelque initiation. Parmi les grès, des blocs de tuf fourmillant de traces végétales: réseau de feuilles, de tiges, morceaux de bois inscrits en creux, mémoire d’une boue sans âge où pourrissait la vie. Il y avait quelque chose de poignant dans cette sente. La certitude peut-être, irréfléchie, qu’on ne parvient jamais à combler la faille où l’on erre, rêvant à des visages ou fomentant, du plus loin de ses songes, des paradis brisés, des édens invivables.

Ma vie, Clara, qu’est-ce donc que ma vie ?

Une promenade obstinée sur une berge. Une déambulation hasardeuse.

J’aurai vu, de l’autre côté, la lèvre où je crus devoir vivre. Pour ne pas crever tout de suite. Pour continuer à marcher sous la pluie. Serrer tout contre moi cette femme que j’aime. Et si rien n’aura été qu’un trou béant, qu’une patiente, peut-être irrévocable déchirure, c’est ici, arpentant une à une les journées ordinaires, que je tente de faire de mes jours autre chose que leur banale insuffisance. Comme vous. Comme celle qui me sourit. Qui est là. Seule. Criblée d’amour et comme foudroyée par la douceur lancinante des étoiles.

dimanche 10 décembre 2023

Serveri de Gironne.

Serveri de Gironne.


A greu pot hom conoisser en la mar

Cami, sitot s' en passa linhs e naus;

E sitot s' es la mars plan' e suaus

Pot greu l' aigua planamen mezurar;

Encaras mens ve ni conoys e sap

L' engenh e 'l mal qu' en falsa femna cap.


E qui l' auzelh ve contra 'l cel volar,

Greu pot saber lo loc on s' an ni s paus,

E las fuelhas d' un pin e de dos faus

Pot greu, e 'l cel las estelas, comtar;

Encaras mens cre que ses dan escap,

Qui vil femna acuelh dins en son trap.


E cel que ve per una roc' anar

Una serpen, ab qu' el ver dire n' aus,

Greu y ve pas, cami, tras' et esclaus,

On pusc', aissi cum la serpens, passar;

Encaras mens, e non o dic a gap,

D' avol femna estors que no y mescap.


A greu pot hom lo solelh aturar,

E tant obrar que blasmes sia laus,

Et ors anhelh, e galhs grua e paus,

E la luna, quant es creyssens, mermar;

Encaras mens cre que nulh be acap

S' ab femna vil vol jazer sotz un drap.


E pot hom greu los quatre vens liar

Si qu' els tenha dins sa maison enclaus;

Et un leon, quant es esquius e braus,

Pot greu aissi cum cavalh enfrenar;

Encaras mens pot venir a bon cap

Ab vil femna, qu' a tot ben no l' arap.


La dona 'ls cartz e sobrepretz a 'n cap

D' ensenhamen e de laus, ses tot gap.


Al rey Peire nulh autre rey no sap,

Per qu' ab Dieu tratz totz sos faitz a bon cap.

___


Baile, jutge, cosselhier d' aut senhor,

Devon aver mans bos aips per razo;

A cascun tanh qu' aya perfectio

En so que te, membran del criator;

E deu aver leu apercebemen

Ab membransa e san entendemen,

E que sia cortes e gen parlans,

Et ab belhs ditz sos fis cors acordans.


E deu temer lo Senhor per amor,

E que per temps carvenda e perdo

E sia purs, subtils ab engenh bo,

Humils e francs al gran et al menor;

E no paus platz ni fass' afortimen

Lay on non deu, ni paus leu jutjamen

Lay on forsa sia ni poders grans,

Ni dreg menan no si' en res duptans.

Aman vertat tot fals acuzador,

Esquiu lunhan, messonj' e fag fello;

E deu aver savia entensio,

E voler pro e mais mil tans honor;

E costumatz tanh que sia tan gen

Que governar se puesca tota gen,

E de totz selhs que penran tort aidans,

Et a cascun son dreg adreg bailans.


E trop manjar esquiv' e la calor

Del vi que tolh sen, donan mal resso,

E femnas vils, e selhs qu' ab erguelh so,

Qu' azira Dieus mais que nulh' autr' error;

E non dezir' aver aur ni argen,

Mas dignetat am' e pruesm' e paren,

E dels estranhs e dels justz si' amans,

E dels sans locx de Dieu curos gardans.


E no s biays per grat ni per temor

Qu'a son senhor lial cosselh no do,

Esgardan be renda e messio

Per mielhs saber e triar lo maior;

E deu esser d' azaut aculhimen

A totz aquels qu' en la cort son venen,

E de totas novelhas demandans,

E dels sotzmes als grans ops cofortans.


E deu sofrir la complection gen

D' aquels sotzmes a ley de passien;

E si mais a sia pus merceyans,

E ja non er l' us dels autres clamans.

La dona 'ls cartz e sobrepretz a 'n sen,

E 'l nostre reys cor ab mais d' ardimen

Qu' AlixandresOlivier ni Rotlans,

Qu'ab pauc dels sieus es fortz otra 'ls pus grans.

//

https://www.literaturaeuropea.es/autores/antologia-de-trovadores/cerveri/

dimanche 10 mars 2024

Lexique roman; Flechir - Floquier

 


Flechir, v., lat. flectere, fléchir, plier, détourner.

Empero brega e tinelh 

Vuel aver tos temps ab eys, 

Tro que del mal dir se fleys.

Folquet de Lunel: Si quon la.

C'est pourquoi je veux en tout temps avoir dispute et querelle avec lui-même, jusqu'à ce qu'il se détourne du mal dire. 

Part. pas. Coma genols flex.

(chap. Com ginolls, genolls flexionats.)

Leys d'amors, fol. 69. 

Comme genoux fléchis.

2. Flechecir, Flegezir, v., fléchir, plier, détourner.

Devem orar e flechesir lo cors, e deu s' om tornar vers Deu.

No si deu hom pas flechesir de l'amor de Dieu.

Trad. de Bède, fol. 27 et 20. 

Nous devons prier et fléchir le corps, et on doit se tourner vers Dieu.

On ne se doit pas détourner de l'amour de Dieu. 

Part. pas. Car totz ginols sera flegezitz a el.

Trad. de l'Épître de S. Paul aux Romains. 

Car tout genou sera fléchi devant lui.

3. Flexibilitat, s. f., lat. flexibilitatem, flexibilité. 

Es de grossa flexibilitat.

Trad. d'Albucasis, fol. 48. 

Est de grossière flexibilité

CAT. Flexibilitat. ESP. Flexibilidad. PORT. Flexibilidade. IT. Flessibilità, flessibilitate, flessibilitade. (chap. Flexibilidat, flexibilidats.)

4. Fleissar, v., relâcher, dessangler. 

Es vengut en un bel prat, 

E deissent, e pueis a fleisat 

Son caval, et a 'l tout lo fren.

Roman de Jaufre, fol. 53. 

Est venu en un beau pré, et descend, et puis a dessanglé son cheval, et lui a ôté le frein.

5. Fleis, s. m., soumission.

Pueis lo fleis no m'es grazit.

Guillaume de S. Didier: D'una don' ai; ou P. Durand: Una dona ai. Puisque la soumission ne m'est pas agréée.

6. Aflegezir, v., fléchir, plier. 

Part. pas. Que totz ginols sia aflegezitz.

Trad. de l'Épître de S. Paul aux Philippiens. 

Que tout genou soit fléchi.

7. Affliction, s. f., lat. afflictionem, génuflexion, affliction, pénitence. Cove y a far nov afflictios a honor de Dieu. Liv. de Sydrac, fol. 65.

(chap. Convé féhi nou aflicsions, genuflexions, a honor de Deu.)

Ageinouia, Agenouia, Aginoulha, Agenuia, Ajuniha, Ajouniha, Ajoulina, Ajulina, Aginoula, Ajanoulha, Agenulha, Adenoulha, Janoulha, Ajulha, Ajunla, aginollá, aginollás, aginollat, aginollada, aginollats, aginollades, a ginollóns

Il y convient de faire neuf génuflexions en l'honneur de Dieu.

Dolor ac et affliction.

Martiriar sa carn, e dar afflictions. 

V. de S. Honorat. 

Il eut douleur et affliction. 

Martyriser sa chair, et donner pénitences.

CAT. Aflicció. ESP. Aflicción. PORT. Afflicção. IT. Afflizione. (chap. Aflicsió, aflicsions; genuflexió, genuflexions; penitensia, penitensies.)

8. Reflectir, v., lat. reflectere, réfléchir, recourber. 

Part. prés. Cors specular et polit, reflectent... lum recebut.

Eluc. de las propr., fol. 120.

Corps spéculaire et poli, réfléchissant... la lumière reçue. 

Part. pas. En aquels que so reflectits.

- Trad. d'Albucasis, fol. 24. 

En ceux qui sont recourbés. 

Lum dit reflex.

(chap. Llum dita reflejo.)

Per razo del col lonc et reflex.

Auzels qui han unglas reflexas.

Eluc. de las propr., fol. 120, 145 et 141. 

Lumière dite réfléchie. 

En raison du cou long et recourbé. 

Oiseaux qui ont ongles recourbés.

CAT. ESP. PORT. Reflectir. IT. Riflettere. (chap. Reflejá, reflejás.)

9. Reflexio, s. f., lat. reflexio, réflexion.

Quan la semblansa de la causa vista ve al miralh, et del miralh al uelh per reflexio. Eluc. de las propr., fol. 15. 

Fresco aconselle a la seua neboda que, si tan li moleste la gen, no se miro al espill.

Quand l'image de la chose vue vient au miroir, et du miroir à l'oeil par réflexion. 

CAT. Reflexió. ESP. Reflexión. PORT. Reflexão. IT. Riflessione. 

(chap. Reflexió, reflexions.)

10. Reflexiu, adj., réflexif, flexible.

De las mas et dels pes reflexiva.

Gola... de diversas cartillages es composta per que sia plus forta, et per que a formar votz et variar plus aptament sia reflexiva. 

Eluc. de las propr., fol. 26 et 46.

Réflexive des pieds et des mains.

La gorge... est composée de divers cartilages pour qu'elle soit plus forte, et pour qu'elle soit plus convenablement flexible pour former et varier la voix. 

CAT. Reflexiu. ESP. PORT. Reflexivo. IT. Riflessivo. (chap. Reflexiu, reflexius, reflexiva, reflexives.)

11. Circumflec, adj., lat. circumflexus, circonflexe.

Accens circumflecz. Leys d'amors, fol. 9.

(chap. Acento circunflejo : â).

Accent circonflexe.

CAT. Circumflexo. ESP. (chap.) Circunflejo. PORT. Circunflexo. IT. Circonflesso.


Flecme, s. m., lat. phlebotomum, lancette, flamme.

Un pauc de sanc ne trazetz

Ab un flecme ben sotilet.

Deudes de Prades, Auz. cass.

Vous en tirez un peu de sang avec une lancette très fine. 

ESP. Fleme.

2. Fleubotomia, Flaubotomia, Fleuvatomia, s. f., lat. phlebotomia, phlébotomie, art de saigner, saignée.

Aprop itera la fleubotomia. 

La fissura que es fayta en flaubotomia. 

Trad. d'Albucasis, fol. 53 et 16. 

Après réitère la saignée. 

L'ouverture qui est faite en saignée. 

L'art de surgaria et de fleuvatomia.

Ord. des R. de Fr., 1457, t. XIV, p. 437. 

L'art de chirurgie et de phlébotomie. 

ESP. (chap. Flebotomía) PORT. IT. Flebotomia.

3. Fleubotomi, s. m., lat. phlebotomum, lancette, flamme.

Am fleubotomi lat.

Aquest fleubotomi es de menor latitut e de pus subtil extremitat.

Trad. d'Albucasis, fol. 51 et 52.

Avec lancette large.

Cette lancette est de moindre largeur et d'extrémité plus aiguë.

4. Fleubotomador, s. m., phlébotomiste.

Cove qu' el fleubotomador sia fermat e sia sollicit en totas aquestas causas. Trad. d'Albucasis, fol. 53.

Il convient que le phlébotomiste soit assuré et soit soigneux en toutes ces choses.

5. Fleubotomar, Flecbothomar, v., lat. phlebotomare, phlébotomiser,

saigner.

Las venas per las quals corr costuma de fleubotomar. 

Fleubotoma la cephalica.

Trad. d'Albucasis, fol. 50 et 41. 

Les veines par lesquelles court la coutume de saigner.

Saigne la (veine) céphalique. 

Part. prés. subst. Cove al fleubotomant que sia sobre temor.

Trad. d'Albucasis, fol. 52.

Il convient au phlébotomisant qu'il soit au-dessus de crainte. 

Part. pas. subst. Medecina comanda no dormir als flecbothomatz.

Eluc. de las propr., fol. 76. 

La médecine commande aux phlébotomisés de ne pas dormir.

ESP. Flebotomar (flebotomizar). PORT. Flebotomisar. IT. Flebotomare. (chap. Flebotomisá; flebotomisat, flebotomisats, flebotomisada, flebotomisades. Sangrá; sangrat, sangrats, sangrada, sangrades.)


Flegma, Flecma, Flamma, Flemma, s. f., lat. phlegma, flegme.

Es senhals senes duptansa

Qu' el a d'umors aondansa

De flegma especialmens.

Brev. d'amor, fol. 55. 

Est signe sans doute qu'il a abondance d'humeurs, spécialement de flegmes. 

Flecma que es humor quayssh nuech cuecha.

Eluc. de las propr., fol. 28. 

Flegme qui est humeur quasi demi-cuite. 

Quan las flammas so saladas, elas ardo la carn.

En tal maneira senhorio lo corps e l'engraisso, que las flemmas so saladas.

Liv. de Sydrac, fol. 35. 

Quand les flegmes sont salés, ils brûlent la chair.

En telle manière dominent le corps et l'engraissent, que les flegmes sont salés. 

ANC. FR. Remue fleume e maint autre mal. 

Eustache Deschamps, p. 166. 

CAT. Fleuma. ESP. Flema. PORT. Flegma. IT. Flemma. (chap. Flema, flemes.)

2. Flecmatic, Fleumatic, adj., lat. phlegmaticus, flegmatique, pituiteux. Flecmatica humor occupant tota la regio del cervel.

(chap. Humor flemática ocupán tota la regió del servell – com li passe al cap aigualit de Manel Riu Fillat.)

Eluc. de las propr., fol. 27.

Humeur flegmatique occupant toute la région du cerveau.

Home fleumatic. V. et Vert., fol. 61.

Homme flegmatique.

Subst. Flecmatic es perezos et greu en movement.

Eluc. de las propr., fol. 31.

Le flegmatique est paresseux et lourd en mouvement.

CAT. Fleumatic. ESP. Flemático. PORT. Flegmatico. IT. Flemmatico.

(chap. Flemátic, flematics, flemática, flemátiques.)


Floc, s. m., lat. floccus, flocon, houppe, panache.

Viras lur selas ab flocx 

E tans autres valens arnes 

E fres daurats e palafres.

P. Vidal: Abril issic. 

Verriez leurs selles avec houppes et tant d'autres précieux harnais et freins dorés et palefrois.

E 'l gibres e 'l neus son a flocx

Pels termes.

P. Raimond de Toulouse: Era pus.

Et le givre et la neige sont à flocons par les tertres.

Loc. A flocs et a milliers.

Guillaume de Berguedan: Reis s' anc. 

A troupes et à milliers.

Biarns, Gascos, ab nos mesclatz, 

E 'ls Proensals, totz en un floc.

Gavaudan le Vieux: Senhors per.

Béarnais, Gascons et les Provençaux, avec nous mêlés, tous en une troupe.

- Froc.

Entre floc e gambais a differensa, 

Et entre egua a buou, a ma semblansa. 

P. Cardinal: Qui s vol. 

Entre froc et gambeson il y a différence, et entre jument et boeuf, à mon avis.

Per draps negres ni per floc blanc, 

No conquerran ja Dieu, s' al re no y fan.

Guillaume de Montagnagout: Del tot. 

Par habits noirs ni par froc blanc, ne conquerront jamais Dieu, si autre chose ils n'y font.

CAT. Floc. ESP. Flueco (copo). PORT. Froco. IT. Fiocco. (chap. Floc, flocs, de neu, de fusta.)

2. Floquet, s. m., petite houppe, petit flocon.

A floquet ni peintura.

Marcabrus: Auiatz del. 

A petite houppe et peinture. 

ANC. FR. Du haut pendent mille petits floquets. 

Hist. macar., t. I, p. 65.

(N. E. Floquet de neu era el nombre del gorila albino del zoo de BarcelonaCopito de nieve. También le llaman así a un Suzuki Samurai blanco que tiene mi hermano Ángel Guimerá.)

Suzuki Samurai blanco, copito de nieve

3. Floquier, s. m., marchand de laine. 

De l' escala del divenres son floquiers.

A ffloquiers lo portal de Monpeslairet.

Cartulaire de Montpellier, fol. 45 et 44.

De la compagnie du vendredi sont marchands de laine.

Aux marchands de laine le portail de Monpeslairet. (: petit Montpellier)

jeudi 5 octobre 2023

La comtesse de Die.

La comtesse de Die.


I.

A chantar m' er de so qu' ieu no volria,
Tan me rancur de sel cui sui amia;
Quar ieu l' am mais que nulha res que sia:
Vas lui no m val merces ni cortezia,
Ni ma beutatz, ni mos pretz, ni mos sens;
Qu' en aissi m sui enganada e trahia,
Cum s' ieu agues vas lui fag falhimens.

D' aiso m conort quar anc non fis falhensa,
Amicx, vas vos, per nulha captenensa;
Ans vos am mais no fetz Seguis Valensa;
E platz mi fort que ieu d' amor vos vensa,
Lo mieus amicx, quar etz lo plus valens;
Mi faitz orguelh en digz et en parvensa,
Et etz humils vas totas autras gens.

Be m meravil cum vostre cors s' orguelha,
Amicx, vas me, don ai razon que m duelha;
E non es dregz qu' autra domna us mi tuelha
Per nulha re que us fassa ni us acuelha.
E membre vos qual fo 'l comensamens
De nostr' amor: ja dame dieus non vuelha
Qu' en ma colpa sia 'l departimens.

Proessa grans qu' en vostre cor s' aizina,
E lo rics pretz qu' avetz m' en atahina;
Q' una non sai loindana ni vezina,
Si vol amar, vas vos no si' aclina:
Mas vos, amicx, etz ben tan conoissens
Que ben devetz conoisser la plus fina;
E membre vos de nostres covinens.


Valer m degra mos pretz e mos paratges,
E ma beutatz, e plus mos fis coratges;
Per qu' ieu vos man, lai on es vostr' estatges,
Esta chanso que me sia messatges;
E vuelh saber, lo mieus belhs amicx gens,
Per que m' etz vos tan fers ni tan salvatges;
No sai si s' es orguelhs o mals talens.

Mas tant e plus vuelh que us diga 'l messatges

Que trop d' orguelh fai mal a manhtas gens.

II.

Ab joi et ab joven m' apais,
E jois e jovens m' apaia,
Quar mos amics es lo plus guais,
Per qu' ieu sui cuendeta e guaia;
E pois ieu li sui veraia,
Be is taing qu' el me sia verais;
Qu' anc de lui amar no m' estrais,
Ni ai en cor que m n' estraia.

Mout mi platz, quar sai que val mais,
Sel qu' ieu plus dezir que m' aia;
E sel que primiers lo m' atrais
Dieu prec que gran joi l' atraia;
E qui que mal l' en retraia
Non creza fors so qu' el retrais.
Qu' om cuoill mantas vetz los balais
Ab qu' el mezeis se balaia.

Domna que en bon pretz s' enten
Deu ben pausar s' entendensa
En un pro cavallier valen;
Pois ill conois sa valensa,

Que l' aus amar a presensa;

E domna pois am a presen,

Ja pois li pro ni li valen
Non diran mas avinensa.

Qu' ieu n' ai chauzit un pro e gen,
Per cui pretz meillura e gensa,
Larc et adreg e conoissen,
On es sens e conoissensa:
Prec li non aia entendensa,
Ni hom no 'l puesca far crezen
Qu' ieu fassa vas lui faillimen,
Sol non trob en lui faillensa.
Amicx, la vostra valensa

Sabon li pro e li valen;
Per qu' ieu vos quier de mantenen,

Si us platz, vostra mantenensa.

III.

Estat ai en gran consirier
Per un cavallier qu' ai agut,
E voill sia totz temps saubut
Cum ieu l' ai amat a sobrier.
Ara vei qu' ieu sui trahida,
Quar ieu non li donei m' amor;
Don ai estat en grant error
En leit e quan sui vestida.

Ben volria mon cavallier
Tener un ser en mos bratz nut,
Qu' el s' en tengra per errebut
Sol c' a lui fesses coseillier;
Quar plus m' en sui abellida
Non fis Floris de Blancaflor.
Mon cor eu l' autrei e m' amor,
Mon sen, mos oillz e ma vida.

Bels amics, avinens e bos,
Quora us tenrai en mon poder,
E que jagues ab vos un ser,
E que us des un bais amoros
Sapchatz gran talen n' auria
Que us tengues en loc del marrit,
Ab so que m' aguessez plevit
De far tot so qu' ieu volria.


//

Beatrix, comtesse de Die, condesa, comtessa, Dia







III. deutsch:

Ich hatte großen Kummer

Wegen eines Ritters, der mir gehörte

Und ich will, dass man allzeit weiß,

Wie sehr ich ihn geliebt habe.

Nun sehe ich, dass ich betrogen wurde

Weil ich ihm nicht meine Liebe schenkte,

Weshalb ich sehr gelitten habe

Bei Tag und bei Nacht. (wörtlich: wenn ich im Bett lag und wenn ich angezogen war)


Ich würde gerne meinen Ritter

Eines Abends nackt in meinen Armen halten

Und wünschte, dass er glücklich wäre

Allein wenn ich ihm als Kissen diente

Denn ich bin verliebter in ihn

Als es Floris in Blanchefleur war.

Ich schenke ihm mein Herz und meine Liebe,

Meinen Sinn, meine Augen und mein Leben.


Schöner, liebenswürdiger und guter Freund,

Wann werde ich Euch in meiner Gewalt haben

Wenn ich doch nur eines Abends mit Euch im Bett liegen

und Euch einen Liebeskuss schenken könnte!

Wisset, dass ich großes Verlangen hätte,

Euch anstelle meines Ehemannes bei mir zu haben,

Vorausgesetzt, Ihr hättet mir versprochen,

Alles zu tun, was ich wünschte.

Die, Drôme, France

Die, Drôme, France, M. MinderhoudMichiel1972

Von ihrem Werk sind nur vier „cansos“, 117 Verse, überliefert. Umstritten bleibt, ob die Trobairitz die Tenzone, das Streitgespräch «Amics, en gran cossirier» (Freund, in großem Kummer), BdT 46,3, zusammen mit ihrem geliebten Trobador Raimbaut d’ Aurenga gedichtet hat oder ob die Autorenschaft, wie es in den mittelalterlichen Handschriften steht, ganz allein Raimbaut d' Aurenga zukommt.

La comtesse de Die, Dia,

1:11

A chantar m'er de so q'ieu no volria

Ab ioi et ab ioven m'apais (Von Freude und Jugend ernähre ich mich), BdT 46,1

A chantar m'er de so q'ieu no volria (Ich muss singen über das, wovon ich nicht singen möchte), BdT 46,2 – die Melodie ist überliefert

Amics, en gran cossirier (Freund in großem Kummer), BdT 46,3 – Tenzone, ein Streitgespräch zwischen Raimbaut d’Aurenga und der Trobairitz.

Estat ai en greu cossirier (Ich hatte großen Kummer), BdT 46,4

Fin ioi me don'alegranssa (Wahre Freude schenkt mir Fröhlichkeit), BdT 46,5

La comtesse de Die. Buch. Libro. Llibre.

Aus einer äußerst lapidaren „Vida“, einer von einem anonymen Biographen im 13. Jhd. verfassten poetisch-legendären Lebensbeschreibung,[6] erfährt man in nur zwei Sätzen, dass die Trobairitz Comtessa de Dia mit einem – nicht näher bestimmten – „Guilhem de Peitieus“ (Wilhelm von Poitiers) verheiratet war und sich in einen Trobador, in Raimbaut d’Aurenga, verliebt hatte:

La comtessa de Dia si fo moiller d'En Guillem de Peitieus, bella domna e bona. Et enamoret se d'En Rambaut d'Aurenga, e fez de lui mantas bonas cansos.

„Die Gräfin von Die, eine schöne und gute Dame, war die Ehefrau des Seigneurs Wilhelm von Poitiers. Sie verliebte sich in Seigneur Raimbaut d’Aurenga und dichtete für ihn manch schönes Lied.[7]“

– Jean Boutière und Alexander Herman Schutz: Biographies des Troubadors. S. 83: XXVII La comtessa de Dia.

Beatriz de Dia, la comtessa de Dia, die „Gräfin von Die“, ist die bekannteste Trobairitz – so bezeichnet das Altokzitanische einen weiblichen Trobador.

Sie lebte im Hochmittelalter, im späten 12. Jahrhundert, in der Dauphiné, im heutigen Département Drôme. Die namengebende Stadt „Die“ hieß zur Römerzeit „Dea“ Augusta Vocontiorum zu Ehren der keltischen Kriegsgöttin Andarta der gallischen Vocontier. Im Altokzitanischen wurde aus Lateinisch Dea (Göttin) „Dià“, daraus wiederum Französisch „Die“.

Die Dichtungen und Kompositionen dieser Trobairitz, dieser «femme-troubadour»,[3] werden in der neueren romanistischen Forschung als gleichbedeutend mit der Trobadorlyrik der männlichen Spielleute angesehen. Beatritz de Dià ist deshalb so berühmt, weil sie die höfische Liebe aus weiblicher Sicht in einer für ihre Zeit außergewöhnlichen Freimütigkeit schildert.[4] Die Trobairitz vertauscht die Rollen. Am deutlichsten bringt sie ihren erotischen Anspruch in der letzten Strophe der „canso“ «Estat ai en greu cossirier» (Ich hatte großen Kummer) zum Ausdruck.

Kathedrale Notre-Dame. Die. Dia.


Siehe auch

Literatur

Bibliographie

  • Alfred JeanroyBibliographie sommaire des chansonniers provençaux. Manuscrits et éditionsÉditions Honoré Champion, Paris 1916. als PDF online, S. 37, 47 – auf Internet Archive.
  • Alfred Pillet und Henry Carstens: Bibliographie der Troubadours, Max Niemeyer Halle 1933. Ristampa anastatica dell'edizione Halle (Saale), Max Niemeyer Verlag, 1933, a cura di Paolo Borso e Roberto Tagliani. Ledizioni, Milano 2013, ISBN 978-88-95994-64-2. (460 namentlich bekannte Troubadoure sind hier alphabetisch aufgelistet und durchnummeriert. Beatritz („tz“ sic!) de Dia wird unter der Nummer 46. geführt.)

Biographien

  • (FR) Jean Boutière und Alexander Herman SchutzBiographies des Troubadors. Textes provençaux des XIIIe et XIVe siècles, Toulouse 1950, Neuauflage 1972, ISBN 0-8337-4000-8.
  • (FR) Camille Chabaneau: Les biographies des troubadours en langue provençale, Edouard Privat Toulouse, 1885 – auf GallicaII.— La comtesse de Die(im Abschnitt „IV Provence et Viennois“).
  • (FR) Margarita Egan (Hrsg.): Les Vies des troubadours. Union Générale d'Éditions, Paris 1985, ISBN 2-264-00638-2.

Editionen

  • Oskar Schultz-GoraDie provenzalischen Dichterinnen. Biographieen und Texte nebst Anmerkungen und einer Einleitung. Gustav Fock, Leipzig 1888. Comtessa (Beatritz) de Dia, S. 8/9 und 17/19: online – auf Internet Archive
  • Sernin Santy: La Comtesse de Die : sa vie, ses œuvres complètes, les fêtes données en son honneur, avec tous les documents. A. Picard Paris 1893: online – auf Internet Archive.
  • Gabrielle Kussler-Ratyé: Les chansons de la Comtesse Beatrix de Dia. In: Archivum Romanicum, Nuova rivista di filologia romanze, Vol. I, 1917, S. 161–182: online – auf Internet Archive.
  • Ingrid Kasten (Hrsg. u. Übersetzerin): Frauenlieder des Mittelalters: Zweisprachig. S. 164–178, Reclam 8630, Stuttgart 1990, ISBN 978-3-15-008630-8.

Sekundärliteratur

  • (FR) Pierre BecChants d'amour des femmes-troubadours: trobairitz et chansons de femme, Paris, Stock, 1995, ISBN 2-234-04476-6.
  • Ursula Peters: Das Ich im Bild: Die Figur des Autors in volkssprachigen Bilderhandschriften des 13. bis 16. Jahrhunderts. Verlag Böhlau, Köln 2008, ISBN 978-3-412-18806-1, eingeschränkte Vorschau in der Google-Buchsuche.
  • Angelica Rieger: Trobairitz: Der Beitrag der Frau in der altokzitanischen höfischen Lyrik. Edition des Gesamtkorpus. Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie, Band 233, 1991, ISBN 978-3-484-52233-6, eingeschränkte Vorschau in der Google-Buchsuche
  • Angelica Rieger: Beruf: Joglaressa. Die Spielfrau im okzitanischen Mittelalter. In: Detlef Altenburg u. a. (Hrsg.): Feste und Feiern im Mittelalter. Paderborner Symposium des Mediävistenverbandes, Sigmaringen 1991, ISBN 3-7995-5402-5.
  • Dietmar Rieger (Hrsg. & Übers.): Mittelalterliche Lyrik Frankreichs I. Lieder der Trobadors. Zweisprachig Provençalisch – Deutsch. Reclams Universal-Bibliothek 7620, Stuttgart 1980 (Beatriz, S. 176–180, dazu Kommentar von Rieger S. 295ff, Lit.) ISBN 3-15-007620-X.
  • Dietmar RiegerDie altprovenzalische Lyrik. In: Heinz Bergner (Hrsg.): Lyrik des Mittelalters, Reclam 7896, Stuttgart 1983, ISBN 978-3-15-007897-6, S. 232.
  • Marilyn YalomWie die Franzosen die Liebe erfanden. 900 Jahre Leidenschaft, Graf Verlag 2013, ISBN 978-3-86220-038-2, eingeschränkte Vorschau in der Google-Buchsuche

Weblinks

Commons: Beatriz de Dia – Sammlung von Bildern, Videos und Audiodateien

Einzelnachweise

  1. Jean-Loup Lemaître und François Viellard Portraits de troubadours – initiales des chansonniers provençaux I et K (Paris, BNF, ms. fr. 854 et 12473), Musée du pays d'Ussel, Paris 2006, ISBN 978-2-903920-35-7.
  2.  fol.126v — auf Gallica.
  3.  Pierre BecChants d'amour des femmes-troubadours: trobairitz et chansons de femme, Paris, Stock, 1995, ISBN 2-234-04476-6.
  4.  Dietmar Rieger (Hrsg. & Übers.): Mittelalterliche Lyrik Frankreichs I. Lieder der Trobadors, S. 296.
  5.  Recueil des poésies des troubadours, contenant leurs vies, XIII e siècle: fol. 141r — auf Gallica
  6. Auf der Seite fol. 141r des Chansonnier provençal „I“, Recueil des poésies des troubadours, contenant leurs vies, XIII e siècle, BnF ms. 854 fol. 141r Chansonnier provençal „I“ Recueil des poésies des troubadours, contenant leurs vies, XIII e siècle: fol. 141r — auf Gallica aus dem 13. Jhd., steht in roten Schriftzügen, oberhalb der historisierten Initiale „A“ die kurze Vida der Comtessa de Dia. Das verzierte „A“ markiert den Beginn der „Canso“ «Ab joi e ab joven m'apais».
  7.  Alle Übersetzungen aus dem Altokzitanischen stammen vom Hauptautor dieses Artikels.
  8.  Estat ai en greu cossirier - gesungen.
  9.  «Estat ai en greu cossirier»: Text online und gesungen in altokzitanischer Sprache

Die (Diá en occitano vivaroalpino) toma su nombre del culto a la diosa voconcia Andarta.​ Cuando la ciudad de Die, entonces capital de los voconcios bajo el nombre de Dea Andartadea que significa «diosa», fue conquistada por los romanos, tomó el nombre de Dea Augusta Vocontiorom (hacia finales del siglo ii). Entonces sólo quedó el nombre de Dea y luego Diá, utilizado en el lenguaje cotidiano para designar a la diosa hasta su transposición al nombre francés Die.

Die (francés [di], en occitano Diá) es una población y comuna francesa, en la región de Ródano-Alpesdepartamento de Drôme.
Es la 
subprefectura del distrito de Die y el chef-lieu del cantón de Die.

Die, Dia, mapa